Your browser doesn't support javascript.
loading
Show: 20 | 50 | 100
Results 1 - 3 de 3
Filter
1.
Québec; INESSS; mai 2022.
Non-conventional in French | BRISA/RedTESA | ID: biblio-1516366

ABSTRACT

INTRODUCTION: Au cours des dernières années, les médicaments biologiques se sont ajoutés à l'arsenal thérapeutique des maladies inflammatoires chroniques. Afin d'assurer un usage responsable de ces agents coûteux, leur paiement est actuellement autorisé suivant l'essai préalable de certains traitements conventionnels, notamment des immunosuppresseurs, à moins d'intolérances ou de contre-indications. Toutefois, des associations médicales en gastroentérologie et en dermatologie font état d'un décalage entre les indications de paiement des médicaments biologiques et les meilleures pratiques cliniques. Actuellement, lorsque l'utilisation des médicaments biologiques sans l'essai préalable des immunosuppresseurs est requise, une assistance par un programme de soutien aux patients et aux patientes pourrait être offerte par les fabricants des médicaments biologiques, selon certaines conditions. Dans le traitement des maladies inflammatoires de l'intestin, l'utilisation précoce des médicaments biologiques par le biais de ces programmes de soutien semble être une pratique bien établie et largement répandue depuis plusieurs années. Avec l'entrée en vigueur en avril 2021 de l'article 80.2 de la Loi sur l'assurance médicaments, lequel interdit le paiement ou le remboursement d'un médicament ou d'une fourniture dont le paiement est couvert par le régime général d'assurance médicaments, des associations médicales ont partagé des préoccupations quant à l'accès des médicaments biologiques sans l'essai préalable des immunosuppresseurs au ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS). Notons que les médicaments biologiques, qu'ils soient de référence ou biosimilaires, font actuellement partie des exceptions prévues au règlement. Afin d'évaluer la pertinence des préalables de traitement dans les indications de paiement des médicaments biologiques, le MSSS a demandé à l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) de mobiliser les savoirs quant à la place des immunosuppresseurs et des médicaments biologiques dans les domaines de la gastroentérologie et de la dermatologie. MÉTHODOLOGIE: Tout d'abord, les indications de paiement des médicaments biologiques inscrits sur les listes de médicaments du Québec (ou dont la décision du ministre est en attente) ont été comparées à celles des autres provinces canadiennes. Ensuite, une revue rapide de la littérature a été réalisée pour répertorier notamment les recommandations des guides de pratique clinique (GPC) concernant la place des médicaments biologiques et des immunosuppresseurs dans la prise en charge de la maladie de Crohn chez l'adulte et l'enfant, de la colite ulcéreuse chez l'adulte et du psoriasis en plaques chez l'adulte. Finalement, les savoirs expérientiels et contextuels ont été recueillis par l'intermédiaire d'une invitation à recevoir des commentaires sur le plan de travail de l'INESSS et d'une consultation d'experts comprenant des gastroentérologues et des dermatologues. RÉSULTATS: Les GPC retenus dans les travaux relatent le manque d'étude de bonne qualité évaluant le moment optimal pour l'introduction des médicaments biologiques dans le traitement. Néanmoins, selon les données disponibles et le degré de valorisation de plusieurs autres facteurs, y compris les risques de complications, la gravité de la maladie, la réponse aux traitements antérieurs et les coûts, les sociétés savantes ont émis des recommandations concernant diverses séquences de traitement avec les médicaments biologiques, autant avant que suivant un traitement par les immunosuppresseurs. Pour le traitement des maladies inflammatoires de l'intestin, la plupart des GPC sélectionnés présentent des recommandations au sujet de l'utilisation des médicaments biologiques suivant un traitement conventionnel, lequel inclut l'acide 5-aminosalicylique (5-ASA) et (ou) les corticostéroïdes et (ou) les immunosuppresseurs. Plusieurs GPC font toutefois également état d'un changement de paradigme vers l'utilisation des médicaments biologiques en première intention de traitement, particulièrement chez les personnes qui ont des facteurs de risque de mauvais pronostic, afin de prévenir les complications, l'hospitalisation et le recours à la chirurgie. Très peu d'essais ont comparé l'efficacité des médicaments biologiques par rapport à celle des immunosuppresseurs, et ceux répertoriés ne sont pas représentatifs de la pratique clinique actuelle avec les médicaments biologiques. Les immunosuppresseurs sont généralement recommandés pour le maintien de la rémission et pourraient constituer une option de traitement acceptable suivant l'atteinte d'une rémission par les corticostéroïdes, mais leur utilisation suscite des préoccupations liées à leur innocuité, notamment le risque de lymphome T hépatosplénique associé aux thiopurines, telles l'azathioprine et la mercaptopurine. Pour le traitement du psoriasis en plaques, les recommandations issues des GPC sélectionnés concernant la place des médicaments biologiques dans le traitement sont peu nombreuses. Néanmoins, tous les GPC retenus s'accordent pour recommander l'utilisation des médicaments biologiques suivant un traitement par les agents de rémission systémiques conventionnels, lesquels incluent les immunosuppresseurs (principalement la cyclosporine et le méthotrexate) et l'acitrétine. Un GPC suggère également l'introduction précoce des médicaments biologiques dans des situations particulières. L'efficacité différentielle entre les médicaments biologiques et les agents de rémission systémiques conventionnels relève principalement de comparaisons indirectes. Une méta-analyse en réseau réalisée par le groupe Cochrane rapporte que la plupart des médicaments biologiques serait plus efficace que les agents de rémission systémiques conventionnels pour atteindre une réduction d'au moins 90 % sur le Psoriasis Area and Severity Index (PASI90). Par ailleurs, des enjeux d'innocuité sont liés aux agents de rémission systémiques conventionnels : le traitement continu par la cyclosporine n'est pas recommandé en pratique au-delà d'un an en raison des risques de néphrotoxicité, l'acitrétine pouvant causer des effets muco-cutanés et le méthotrexate, entraîner une hépatotoxicité. PERSPECTIVE DES EXPERTS ET AUTRES PARTIES PRENANTES: Pour le traitement des maladies inflammatoires de l'intestin, malgré l'absence de données de bonne qualité entre les immunosuppresseurs et les médicaments biologiques, les experts consultés estiment, selon leur expérience clinique, que les médicaments biologiques présentent une efficacité supérieure et un profil d'innocuité favorable par rapport aux immunosuppresseurs. Dans ce contexte, ils considèrent que l'essai des immunosuppresseurs avant l'autorisation des médicaments biologiques expose les patients à des risques de toxicité, de progression de la maladie et de complications. Afin d'éviter ces risques aux personnes qui en font usage, les cliniciens rapportent que l'utilisation des médicaments biologiques sans l'essai préalable des immunosuppresseurs par l'intermédiaire des programmes de soutien aux patients financés par les fabricants est une pratique bien établie au Québec depuis plusieurs années. En dermatologie, les cliniciens rapportent que les préalables de traitement dans les indications de paiement des médicaments biologiques pour le traitement du psoriasis en plaques pourraient forcer le choix d'options thérapeutiques souvent inappropriées pour les patients. Ils mentionnent que seul le méthotrexate dispose d'une réelle place dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à grave. Les cliniciens reconnaissent que les délais engendrés par l'essai préalable d'au moins deux agents de rémission systémiques conventionnels, tel que requis actuellement dans les indications de paiement des médicaments biologiques, n'influencent pas le pronostic vital des patients. Toutefois, ils jugent important d'adapter le traitement à la condition particulière des personnes qui en font usage afin de réduire les plaques de psoriasis tout en limitant la survenue d'effets indésirables. CONCLUSIONS: Le moment optimal pour l'introduction des médicaments biologiques par rapport aux immunosuppresseurs dans les domaines de la gastroentérologie et de la dermatologie n'a pas été évalué dans des études de bonne qualité. Ainsi, les présents travaux démontrent une inadéquation entre la pratique clinique actuelle en gastroentérologie et les données probantes de bonne qualité disponibles. À ce propos, l'expérience clinique acquise au cours des dernières années avec les médicaments biologiques dans le traitement des maladies inflammatoires de l'intestin a mené les gastroentérologues à préconiser leur utilisation sans l'essai préalable des immunosuppresseurs. Les cliniciens estiment que l'exigence d'un traitement antérieur par les immunosuppresseurs dans les indications de paiement des médicaments biologiques pour le traitement des maladies inflammatoires de l'intestin devrait être retirée, principalement puisque les immunosuppresseurs retarderaient la guérison et exposeraient les patients à des risques de toxicité et de complications non négligeables, selon eux. Bien que la situation soit quelque peu différente en dermatologie, les cliniciens consultés soutiennent également le retrait de cette exigence pour le psoriasis en plaques.


INTRODUCTION: Over the past few years, biologic agents have been included in the therapeutic arsenal for treating chronic inflammatory diseases. To ensure responsible use of these costly drugs, their payment is currently only authorized following the use of conventional treatments (notably immunosuppressants), except in the presence of intolerances or contraindications. However, medical associations in gastroenterology and dermatology report a disconnect between coverage information for biologic agents and best clinical practices. At present, when biologic agents must be used without any prior trials of immunosuppressants, patients can, under certain conditions, receive assistance from biologic drug manufacturers for access through a patient support program. In the treatment of inflammatory bowel diseases, the early use of biologic agents through such support programs appears to be an established and widespread practice for several years. With the coming into force of section 80.2 of the Act respecting prescription drug insurance in April 2021, which prohibits the payment or reimbursement of a medication or supply covered by the Public Prescription Drug Insurance Plan, medical associations shared their concerns regarding access to biologic agents without any prior trials of immunosuppressants with the Ministère de la Santé et des Services sociaux (department of health issues and social services) (MSSS). It bears noting that biologic agents, whether they are reference products or biosimilars, are included in the exceptions provided for under the regulation. To assess the relevance of the prerequisite of the use of an immunosuppressant for the coverage of biologic agents, the MSSS asked the Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) to draw on the existing knowledge regarding the role of immunosuppressants and biologic agents in gastroenterology and dermatology. METHODOLOGY: First, coverage information for biologic agents listed on Québec drug formulary (or for which the Minister's decision is pending) was compared with that in other Canadian provinces. Then, a rapid review of the literature was performed to identify CPG (Clinical practice guidelines) recommendations regarding the place of biologic agents and immunosuppressants in the treatment algorithm of Crohn's disease in adults and children, ulcerative colitis in adults and plaque psoriasis in adults. Lastly, experiencebased and contextual knowledge was gathered through an invitation to receive feedback on the INESSS' work plan and from a consultation panel including gastroenterologists and dermatologists. RESULTS: The CPGs selected report a lack of quality studies on the best timing for incorporating biologic agents into a treatment plan. However, according to available data and the importance of several other factors, including the risk of complications, the severity of the illness, the response to previous treatments and the associated costs, learned societies made recommendations regarding various sequences of treatment with biologic agents, both before and after a treatment with immunosuppressants. For the treatment of inflammatory bowel diseases, most of the CPGs selected comprise recommendations as to the use of biologic agents following a conventional treatment that includes 5-ASA (aminosalicylic acids) and/or corticosteroids and/or immunosuppressants. Numerous CPGs, however, report a paradigm shift towards the use of biologic drugs as the front-line treatment, especially for persons at risk of a poor prognosis, to prevent complications, hospitalization and the need for surgery. Very few clinical trials have compared the efficacy of biologic agents and immunosuppressants, and the ones reported are not representative of current clinical practices with biologic agents. Immunosuppressants are generally recommended to maintain complete remission and could prove an acceptable treatment option once remission is achieved with corticosteroids; however, concerns associated with their safety have been raised, notably regarding the risk of hepatosplenic T-cell lymphoma due to thiopurines, such as azathioprine and mercatopurine. There are few recommendations in the selected CPGs regarding the role of biologic drugs in the treatment of plaque psoriasis. However, all of the CPGs selected agree in recommending the use of biologic drugs following a treatment with conventional systemic agents, which include immunosuppressants (primarily cyclosporine and methotrexate) and acitretin. One CPG also suggests resorting to the early use of biologic agents in special situations. The differential efficacy of biologic drugs and conventional systemic agents was mainly established through indirect comparisons. A network meta-analysis performed by Cochrane reports that most biologic drugs would be more effective than conventional systemic agents at achieving a decrease of at least 90% on the Psoriasis Area and Severity Index (PASI90). In addition, conventional systemic agents have certain safety issues: ongoing treatment with cyclosporine is not recommended beyond one year given the risks of nephrotoxicity, acitretin can cause mucocutaneous effects and methotrexate can induce hepatotoxicity. OPINIONS OF EXPERTS AND OTHER STAKEHOLDERS: For the treatment of inflammatory bowel diseases, despite the lack of quality data on immunosuppressants and biologic agents, the experts consulted believe, based on their clinical experience, that biologic agents offer a superior efficacy and a more favourable safety profile compared to immunosuppressants. Given this, they also consider that requiring a trial with an immunosuppressant before allowing the use of a biologic agent exposes patients to risks, among them toxicity, disease progression and complications. To avoid such risks, clinicians report that the use of biologic agents without the prior use of immunosuppressants through manufacturer-funded patient support programs is a wellestablished practice in Québec since many years. Clinicians in the field of dermatology report that the inclusion of preliminary treatments for the coverage of biologic agents in plaque psoriasis could result in patients being inappropriately treated. They mention that among the systemic drugs listed as prerequisite (acitretin, cyclosporin and methotrexate), methotrexate is the preferred agent for treating moderate to severe plaque psoriasis. The clinicians acknowledge that the delays resulting from the trial of at least two traditional systemic agents, as currently required in the coverage information for biologic agents, is not life-threatening for patients. However, they do believe that the treatment should be tailored based on the specific condition of the persons who benefit from it, to reduce psoriatic plaques while limiting the occurrence of adverse effects. CONCLUSIONS: The optimal timing for the introduction of biologics agents versus immunosuppressants in the field of gastroenterology and dermatology has not been assessed in good quality studies. Current research illustrates a discrepancy between actual clinical practices in gastroenterology and the quality evidence-based data available. The clinical experience using biologic drugs to treat inflammatory bowel diseases acquired over the past few years has led gastroenterologists to favour their use without a preliminary treatment with immunosuppressants. Clinicians consider that requiring such a prior treatment with immunosuppressants in the payment indications of biologic drugs for inflammatory bowel diseases should be ceased, mainly because immunosuppressants delay healing and expose patients to risks that include toxicity and non-negligeable complications. And while the circumstances are somewhat different in the field of dermatology, the clinicians consulted also support the removal of this requirement from payment indications of biologic drugs in the case of plaque psoriasis. Given a lack of data, this work did not evaluate the economic impact of withdrawing the requirement regarding prior treatment with immunosuppressants from the coverage information for biologic agents. This would likely generate a significant increase in costs, but the amounts involved should be compared to the cost of complications and other avoidable consequences. It should also be noted that a large portion of these costs are currently borne by the manufacturers, through patient support programs.


Subject(s)
Humans , Biological Factors/therapeutic use , Chronic Disease/economics , Chronic Disease/drug therapy , Immunosuppressive Agents/therapeutic use , Health Evaluation/economics , Efficacy
2.
Buenos Aires; IECS; oct. 2017.
Non-conventional in Spanish | BRISA/RedTESA | ID: biblio-948319

ABSTRACT

CONTEXTO CLÍNICO: Las espondiloartritis (EspA) son un grupo de enfermedades reumáticas que comparten características genéticas y clínicas como dolor lumbar inflamatorio debido a sacroileitis y espondilitis (compromisso axial) y manifestaciones como entesitis, artritis, dactilitis, uveítis, o compromiso de otros órganos. Las principales EspA son la espondiloartritis axial (EspAax) y la artritis psoriásica (APs). Asimismo, dentro de la EspAax, se engloban la espondilitis anquilosante (EA) y la EspAax no radiográfica (EspAax-no rx). En la EA, hay un cierto grado de daño estructural visible en la radiografía simple, el cual no se observa en la EspAax-no rx. La EspAax-no rx puede evolucionar a EA. En general, las cifras de prevalencia de las EspA se sitúan entre el 0,1% y 2,5% de la población y se estima una incidencia que va desde 0,84 a 77 casos cada 100.000 habitantes/año. Por su parte, la psoriasis afecta aproximadamente al 3,2% de la población general y cerca de un tercio de los pacientes con psoriasis tiene artritis. Por lo tanto la prevalencia de la APs puede variar entre el 0,3% y el 1,0%. En pacientes con compromiso axial y falla o intolerancia al tratamiento con antiinflamatorios no esteroideos (AINES) se utilizan diferentes agentes biológicos. En pacientes con compromiso periférico y respuesta inadecuada o intolerancia a drogas convencionales (como metotrexate, sulfasalazina y leflunomida), también están indicados estos fármacos. TECNOLOGÍA: El adalimumab, etanercept, infliximab, certolizumab pegol y golimumab son terapias biológicas que inhiben al factor de necrosis tumoral alfa (anti-TNF), un mediador pro inflamatorio. El infliximab se administra en forma endovenosa, en semana cero, dos, seis y luego cada ocho semanas; en dosis de 5 mg/kg. Los otros cuatro anti TNF se administran en forma subcutánea: adalimumab 40 mg cada dos semanas; etanercept 50 mg por semana; certolizumab pegol 400 mg semana cero, semana dos y cuatro y luego 200 mg cada 15 días o 400 mg por mes; golimumab 50 mg por mes. El secukinumab es un anticuerpo monoclonal inhibidor de la interleuquina 17A, que se administra em dosis de 150 mg por inyección subcutánea, inicialmente en la semana cero, uno, dos y tres y, luego durante la fase de mantenimiento, mensualmente comenzando en la semana cuatro. Para pacientes que padecen psoriasis en placas de moderada a grave de forma concomitante o que son respondedores inadecuados a anti-TNF, la dosis recomendada es de 300 mg (administrada con igual frecuencia que la dosis de 150 mg). OBJETIVO: El objetivo del presente informe es evaluar la evidencia disponible acerca de la eficacia, seguridad y aspectos relacionados a las políticas de cobertura del uso de agentes biológicos en espondiloartritis. MÉTODOS: Se realizó una búsqueda en las principales bases de datos bibliográficas, en buscadores genéricos de internet, y financiadores de salud. Se priorizó la inclusión de revisiones sistemáticas (RS), ensayos clínicos controlados aleatorizados (ECAs), evaluaciones de tecnologías sanitarias (ETS), evaluaciones económicas, guías de práctica clínica (GPC) y políticas de cobertura de diferentes sistemas de salud. RESULTADOS: Se incluyeron tres ECAs, seis RS, siete GPC, una ETS con evaluación económica, y 37 informes de políticas de cobertura de agentes biológicos versus terapia habitual en pacientes espondiloartritis. En general, los desenlaces utilizados son el ASAS (su sigla en inglés Assessments in Ankylosing Spondylitis International Society) 20 o 40 en EA y EspAax-no rx y ACR (su sigla en inglés American College of Rheumatology) 20 en la artritis periférica en APs. CONCLUSIONES: Evidencia de moderada calidad muestra que adalimumab, etanercept, infliximab, certolizumab, golimumab (agentes anti factor de necrosis tumoral alfa -anti-TNF-) y secukinumab son efectivos en controlar la espondilitis anquilosante activa en adultos con respuesta inadecuada o intolerancia a antiinflamatorios no esteroideos (AINES). Evidencia de moderada calidad muestra la efectividad de adalimumab, etanercept, certolizumab y golimumab en pacientes con espondiloartritis axial no radiológica y respuesta inadecuada o intolerancia a AINES. Es importante señalar que el infliximab no cuenta con la aprobación de las principales agencias regulatorias de medicamentos para esta indicación, y los otros cuatro anti-TNF no cuentan con la aprobación por la Administración de Drogas y Medicamentos de EE.UU. (FDA), pero sí por la Administración Nacional de Medicamentos, Alimentos y Tecnología Médica (ANMAT) y la Agencia Europea de Medicamentos (EMA). Evidencia de moderada calidad muestra que adalimumab, etanercept, infliximab, certolizumab, golimumab, ustekinumab y secukinumab son efectivos en controlar la artritis periférica activa a pesar del tratamiento con drogas convencionales en pacientes con artritis psoriásica, mientras que evidencia de baja calidad sugiere la utilidad de algunas de estos medicamentos en pacientes con artritis psoriásica y entesitis o dactilitis. Las guías de práctica clínica consultadas recomiendan el uso de la mayoría de estas drogas en las patologías y situaciones mencionadas; así como en los pacientes con compromiso axial por artritis psoriásica, extrapolando la evidencia disponible en pacientes con espondiloartritis axial. Los financiadores de salud tanto públicos como privados de todo el mundo que han sido relevados prestan cobertura a la mayoría de estas terapias en estos grupos de pacientes. Dado que no parece haber diferencias significativas en los efectos de estas drogas, muchas organizaciones deciden cuál o cuáles cubren o reembolsan en función de los costos. No se encontraron estudios locales de costo-efectividad, impacto financiero y organizacional, por lo que el impacto es incierto en esta dimensión.


Subject(s)
Humans , Biological Factors/therapeutic use , Certolizumab Pegol/therapeutic use , Adalimumab/therapeutic use , Infliximab/therapeutic use , Etanercept/therapeutic use , Technology Assessment, Biomedical , Cost-Benefit Analysis
3.
[Buenos Aires]; IECS; dic. 2016.
Non-conventional in Spanish | BRISA/RedTESA | ID: biblio-981061

ABSTRACT

CONTEXTO CLÍNICO: La artritis reumatoidea (AR) es una enfermedad reumática crónica de etiología desconocida caracterizada por inflamación poliarticular y simétrica de pequeñas y grandes articulaciones, con posible compromiso sistémico. En nuestro país la prevalencia oscila entre 0,94 a 1,97 cada 1.000 personas. La tasa de incidencia estimada es de 18,5 casos cada 100.000 personas-año siendo mayor en mujeres (25,2; IC 95%: 22,4 - 28,0) que en hombres (8,8; IC 95%: 6,8 - 10,8). La AR tiene un curso lentamente progresivo que provoca destrucción articular, discapacidad y aumento de la mortalidad, siendo objetivos fundamentales el diagnóstico e inicio temprano del tratamiento, para lograr la remisión o al menos disminuir su actividad.4 El tratamiento se basa en el uso de drogas modificadoras de la enfermedad (DMAR); utilizándose inicialmente las convencionales (DMARc), entre las que se destaca el metotrexate (MTX). En los casos de respuesta inadecuada al primer y/o segundo tratamiento instaurado, existen otras opciones terapéuticas, como diferentes agentes biológicos y el tofacitinib. LA TECNOLOGÍA: El adalimumab, etanercept, infliximab, certolizumab pegol y golimumab son terapias biológicas que inhiben al factor de necrosis tumoral alfa (anti-TNF), un mediador proinflamatorio que es en parte responsable del daño articular en la AR. El infliximab se administra en forma endovenosa, en semana cero, dos, seis y luego cada ocho semanas; la dosis inicial es 3 mg/kg. Los otros cuatro anti-TNF se administran en forma subcutánea: adalimumab 40 mg cada dos semanas; etanercept 50 mg por semana; certolizumab pegol 400 mg semana cero, semana dos y cuatro y luego 200 mg cada 15 días o 400 mg por mes; golimumab 50 mg por mes. OBJETIVO: Evaluar la evidencia disponible acerca de la eficacia, seguridad y aspectos relacionados a las políticas de cobertura de diferentes agentes biológicos (adalimumab, abatacept, certolizumab, etanercept, golimumab, infliximab, rituximab, tocilizumab) y tofacitinib para el tratamiento de la artritis reumatoidea. ESTRATEGIA DE BÚSQUEDA DE INFORMACIÓN: Se realizó una búsqueda en las principales bases de datos bibliográficas (incluyendo Medline, Cochrane y CRD), en buscadores genéricos de Internet, agencias de evaluación de tecnologías sanitarias y financiadores de salud utilizando la siguiente estrategia: (Therapy/Broad[filter]) AND (biological disease modifying antirheumatic drugs OR tofacitinib AND rheumatoid arthritis). Se priorizó la inclusión de revisiones sistemáticas (RS), ensayos clínicos controlados aleatorizados (ECAs), evaluaciones de tecnologías sanitarias (ETS) y económicas, guías de práctica clínica (GPC) y políticas de cobertura de diversos sistemas de salud cuando estaban disponibles. Se realizó un esfuerzo adicional para identificar aquellos estudios que priorizaran la inclusión de pacientes mayores de 65 años. RESULTADOS: Para el siguiente informe se incluyeron tres RS, diez guías de práctica clínica, tres ETS, cinco informes de políticas de cobertura. Una RS con meta-análisis de la Colaboración Cochrane publicada en 2016, (79 ECAs; n=32.874 pacientes) mostró que los agentes biológicos asociados a MTX u otros DMARc producen una mejoría en los signos y los síntomas de la enfermedad significativamente superior respecto al comparador (generalmente MTX) según los criterios de respuesta del Colegio Estadounidense de Reumatología (ACR, su sigla del inglés American College of Rheumatology, más detalle en el Anexo I), observándose una mayor probabilidad de lograr una respuesta ACR 50 (RR 2,71; IC 95%: 2,36 - 3,10). La probabilidad de alcanzar una respuesta ACR 50 de los diferentes agentes anti-TNF (OR 3,23; IC 95%: 2,75 ­ 3,79), otros agente biológicos no anti-TNF (OR 2,99; IC 95%: 2,36 ­ 3,74) y el tofacitinib combinados con MTX fue siempre superior al comparador (OR 3,75; IC 95%: 2,35 ­ 5,43). Basados en comparaciones directas, el uso de agentes biológicos combinado con MTX u otros DMARc, también se asoció con un incremento en la proporción de pacientes que lograron la remisión de la enfermedad. CONCLUSIONES: Evidencia de alta calidad muestra que adalimumab, etanercept, infliximab, certolizumab, golimumab, abatacept, tocilizumab, rituximab y tofacitinib, son efectivos para controlar la actividad de la artritis reumatoidea y mejorar la función física en aquellos pacientes con enfermedad activa y respuesta inadecuada o intolerancia a drogas modificadoras convencionales. No existe clara evidencia de que una droga sea superior a otra. La mayoría de las guías de práctica clínica recomiendan su indicación en pacientes con enfermedad activa moderada a severa, con falla o intolerancia a una o más drogas convencionales y, para algunas de ellas, ante respuesta inadecuada a un primer agente biológico. Los agentes financiadores de salud relevados prestan cobertura a todas o a la mayoría de estas terapias en estos grupos de pacientes.


Subject(s)
Humans , Arthritis, Rheumatoid/drug therapy , Biological Factors/therapeutic use , Certolizumab Pegol/therapeutic use , Adalimumab/therapeutic use , Rituximab/therapeutic use , Infliximab/therapeutic use , Abatacept/therapeutic use , Etanercept/therapeutic use , Technology Assessment, Biomedical , Cost Efficiency Analysis , Health Services Coverage
SELECTION OF CITATIONS
SEARCH DETAIL